Les loyers augmentent douloureusement à Bruxelles à un moment où les locataires souffrent déjà d’une crise du coût de la vie. L’inflation et les prix de l’énergie ayant en effet récemment atteint des sommets. Comme si cela ne suffisait pas, se loger à Bruxelles est devenu beaucoup plus cher alors que le coût moyen actuel d’un loyer est de 1 104 €.

Bruxelles a connu une hausse de 2,5 % sur le prix des loyers depuis le début de l’année

Les loyers en Belgique ont à nouveau augmenté au cours du premier semestre 2022 selon le baromètre des locations de Federia (Fédération des agents immobiliers francophones de Belgique), publié mardi dans le journal L’Écho. 

Pour réaliser cette étude, Federia s’est basé sur environ 120 000 contrats de location dans le segment résidentiel, à Bruxelles et en Wallonie (dont 14 258 baux locatifs pour le seul printemps 2022).

De manière générale, la capitale belge reste l’endroit le plus cher pour vivre, avec une augmentation moyenne de 2,5 % des loyers des appartements au cours des six mois précédents.

Les maisons individuelles et les villas semblent avoir été beaucoup moins touchées par la hausse des loyers (respectivement -0,1 % et +0,5 %) tandis que les petites propriétés ont connu les plus fortes hausses du pays (4 % pour les appartements et 7,5 % pour les studios).

Quelles solution pourraient-elles remédier au problème de logement à Bruxelles ?

Le coût élevé de la vie à Bruxelles est un véritable problème pour de nombreux résidents. Afin de remédier à cette situation, certaines solutions ont été proposées :

• Créer plus de logements sociaux : cela permettrait d’offrir des loyers moins chers à ceux qui en ont le plus besoin.
• Encourager l’accession à la propriété : cela pourrait se faire par le biais de diverses mesures telles que des allègements fiscaux ou des subventions pour les primo-accédants.
• Réglementer le marché locatif privé : il pourrait s’agir de plafonner les augmentations de loyer ou d’introduire des périodes de location minimales plus longues.
• Construire davantage de logements : cela permettrait de répondre à la demande croissante de logements et, espérons-le, de faire baisser les prix à long terme.
• Faire la promotion du télétravail : cela permettrait à un plus grand nombre de personnes de travailler à domicile, ce qui réduirait le besoin de bureaux coûteux dans le centre-ville.

De nombreuses ONG et associations diverses d’entraide s’engagent de façon globale pour la lutte contre la pauvreté et l’accès au logement, mais c’est aussi et surtout au gouvernement de trouver des solutions pérennes. Quelles que soient les solutions retenues, remédier au coût élevé de la vie à Bruxelles est l’un des enjeux importants pour le gouvernement belge.